Nouveau traitement pour l'arthrose du genoux​

Des traitements innovants comme les injections de PRP ou cellules souches soulagent l’arthrose du genou. En cas d’erreur médicale, un avocat en droit médical comme MAITRE HUMBERT PATRICE à Salon de Provence dans les Bouches du Rhône peut intervenir pour défendre vos droits.

Arthrose du genou : nouveau traitement !

L’arthrose du genou ou gonarthrose, est une pathologie chronique due à la dégradation progressive du cartilage articulaire. Elle provoque douleurs, raideur et limitation des mouvements, affectant la qualité de vie. Bien que les traitements traditionnels (antalgiques, anti-inflammatoires, kinésithérapie, injections de corticoïdes ou d’acide hyaluronique) soient toujours utilisés, de nouveaux traitements émergent, offrant des perspectives prometteuses.

Parmi les avancées récentes, les injections de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) se développent. Ce traitement consiste à prélever du sang du patient, à en extraire le plasma enrichi en plaquettes, puis à l’injecter dans l’articulation. Les plaquettes libèrent des facteurs de croissance qui stimulent la réparation des tissus et réduisent l’inflammation. Plusieurs études montrent une amélioration durable de la douleur et de la fonction, notamment chez les patients à un stade modéré de l’arthrose.

Autre innovation : les cellules souches mésenchymateuses, généralement issues de la moelle osseuse ou du tissu adipeux. Injectées dans l’articulation, elles auraient la capacité de ralentir la dégradation du cartilage et de favoriser sa régénération. Bien que les résultats soient encore en phase d’évaluation, les essais cliniques sont encourageants.

Les chercheurs s’intéressent aussi à des biothérapies ciblées, inspirées des traitements de l’arthrite inflammatoire. Elles visent à bloquer certains médiateurs de l’inflammation comme l’interleukine-1 (IL-1) ou le facteur de nécrose tumorale (TNF-alpha), contribuant ainsi à limiter la douleur et à ralentir la progression de la maladie.

Enfin, la neurostimulation, technique qui utilise des impulsions électriques pour soulager la douleur chronique du genou, est également à l’étude. Moins invasive que la chirurgie, elle peut représenter une solution pour les patients en attente de prothèse.

Pour résumer !

En résumé, les traitements de l’arthrose du genou évoluent vers des approches régénératives et personnalisées. Bien que certains restent expérimentaux ou non remboursés, ils ouvrent la voie à une médecine plus ciblée, moins invasive, et potentiellement plus efficace à long terme. Une évaluation médicale reste indispensable pour choisir la meilleure option selon le stade de la maladie et le profil du patient.

L'erreur médicale en cas d'arthrose du genou

L’erreur médicale en cas d’arthrose du genou peut avoir des conséquences sérieuses sur la santé et la qualité de vie du patient. Elle peut se produire à différentes étapes du parcours de soins : diagnostic, traitement, suivi ou intervention chirurgicale. Un diagnostic erroné, par exemple en confondant l’arthrose avec une autre pathologie articulaire comme l’arthrite inflammatoire, peut entraîner un traitement inadapté, voire une aggravation de l’état du patient. De même, une injection mal réalisée (acide hyaluronique, corticoïde ou PRP) ou une indication chirurgicale posée trop tôt ou à tort peut causer des douleurs persistantes, une infection ou une limitation fonctionnelle.

Lorsque le patient estime avoir subi un préjudice à cause d’une faute médicale, il peut demander réparation. La première étape consiste à récupérer l’intégralité de son dossier médical afin d’analyser les décisions prises par le professionnel de santé. Il est ensuite conseillé de consulter un autre médecin pour obtenir un avis indépendant sur la situation. Si une erreur est confirmée et que le dommage est réel (douleur chronique, handicap, perte de mobilité), le patient peut engager une procédure de conciliation ou une action en justice.

Un avocat spécialisé en droit de la santé est un allié essentiel dans ce type de dossier. Il aide à constituer un dossier solide, à évaluer le préjudice subi (physique, moral, économique) et à choisir la voie la plus appropriée : action civile, plainte devant la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI), ou procédure judiciaire. L’objectif est d’obtenir une indemnisation équitable et de faire reconnaître la responsabilité du professionnel ou de l’établissement de santé.

L’erreur médicale n’est pas toujours facile à prouver, mais avec un accompagnement juridique adapté, les patients peuvent faire valoir leurs droits et recevoir une juste réparation.