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Certificat médical initial pdf

Le 24 avril 2023
Certificat médical initial pdf
Le certificat médical initial (CMI) est un document clé attestant de l’état de santé d’un patient suite à un accident ou une maladie professionnelle. Il est rédigé par un médecin et sert de base pour les démarches d’indemnisation.

Le certificat médical initial (CMI) est un document médico-légal établi par un médecin pour attester de l'état de santé d'un patient. Il peut être requis pour différentes raisons, telles que les accidents du travail, les maladies professionnelles (MP) ou les incapacités temporaires de travail ITT.

L'obtention du CMI

Pour obtenir un CMI, vous devrez d'abord prendre rendez-vous avec un praticien. Si vous pensez en avoir besoin, contactez un médecin généraliste ou un spécialiste, selon la nature de votre problème de santé. Assurez-vous de choisir un prestataire qualifié en la matière.

Lors de la consultation, expliquez clairement au docteur les raisons pour lesquelles vous avez besoin de cette attestation. Il est essentiel de fournir des informations précises et détaillées sur votre état de santé, les circonstances entourant l'événement (par exemple, un accident du travail ou une maladie professionnelle) et les symptômes que vous ressentez.

Le praticien procédera ensuite à un examen médical (expertise) pour une évaluation générale et déterminer si un CMI est nécessaire. Si le médecin estime que le document est justifié, il rédigera le papier en incluant des informations pertinentes sur votre état de santé, les éventuelles limitations fonctionnelles, la durée prévue de l'incapacité temporaire de travail (ITT) et d'autres éléments spécifiques à votre situation.

Cela peut être une ITT suite à une agression physique par exemple.

Une fois que le spécialiste a rédigé et signé le papier, il vous remettra une copie. Conservez ce papier précieusement, car il peut être requis pour diverses procédures administratives, telles que les déclarations d'accidents du travail pour ITT, les demandes d'indemnisation ou les justificatifs d'absence auprès de votre employeur.

Si votre état évolue ou si la durée initiale de l'ITT est insuffisante, vous devrez peut-être retourner voir le docteur pour obtenir une prolongation. N'hésitez pas à demander des conseils à votre médecin sur la marche à suivre et les démarches à effectuer pour assurer le suivi de votre situation médicale.

Déroulement par étape du CMI

Médecin

Un médecin qualifié et autorisé est responsable de la rédaction et de la signature des certificats médicaux initiaux. Il doit évaluer l'état de santé de l'individu concerné et déterminer la durée de l'incapacité temporaire de travail (ITT), si applicable.

Patient

Le patient est la personne concernée par le certificat médical initial. Le médecin doit recueillir des informations pertinentes sur ce dernier et son état de santé.

Document

Le CMI doit être rédigé de manière claire et précise, décrivant les faits médicaux et les éventuelles pathologies ou traumatismes subis par la victime. Il doit également inclure la durée de l'ITT, si nécessaire.

Prolongation

Si l'accidenté ou le malade nécessite une prolongation de l'incapacité temporaire de travail, un nouveau certificat médical doit être établi, indiquant la durée supplémentaire nécessaire.

Légale

Le CMI a une valeur légale et peut être utilisé dans diverses procédures administratives, telles que les déclarations d'accidents du travail ou de MP.

Formulaire PDF

Le CMI est généralement disponible sous ce forme de formulaire, que le médecin peut remplir et joindre à d'autres documents, si nécessaire. Il n'est pas possible pour les victimes de télécharger elles-mêmes des certificats médicaux initiaux en ligne.

Délai

Le médecin doit établir le CMI dans un délai approprié après avoir examiné l'individu concerné. Les délais peuvent varier en fonction de la commune.

Responsabilité

Le médecin engage sa responsabilité en établissant un certificat médical initial. Il doit veiller à ce que les informations contenues dans le document soient exactes et conformes à la réalité médicale de l'accidenté ou du malade.       

Confidentialité

La confidentialité des informations médicales des patients est primordiale. Le médecin ne doit divulguer les informations contenues dans le CMI qu'aux personnes ou aux entités autorisées par la loi ou avec le consentement de ces derniers.

Conservation

Le médecin et le malade ou l'accidenté doivent conserver une copie du CMI pour leurs dossiers médicaux. La durée de conservation des documents médicaux varie selon les législations.

Maladies professionnelles

Les certificats médicaux initiaux peuvent servir de preuve en cas de déclaration de MP. Il permet d'établir un lien entre l'exposition à des risques professionnels et l'apparition de la maladie.

Accidents du travail

Les certificats médicaux initiaux sont également important en cas d'accident du travail. Il permet d'évaluer la gravité de l'accident et d'apporter des éléments pour déterminer les responsabilités éventuelles.

Indemnisation

Les certificats médicaux initiaux peuvent être utilisés pour évaluer les indemnisations dues en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle. La durée de l'incapacité temporaire de travail et la gravité des séquelles peuvent être prises en compte pour déterminer le montant de l'indemnisation

Mise à jour

Le médecin doit s'assurer que les certificats médicaux initiaux soient régulièrement mis à jour en fonction de l'évolution de l'état de santé du patient. Si nécessaire, des certificats médicaux pour prolonger le certificat peuvent être établis.

Voici des articles qui peuvent vous intéresser : 

- Expertise traumatisme crânien / https://victime-accident.lexvox-avocat.fr/2020/04/10/la-mission-dexpertise-traumatisme-cranien/

- Avocat responsabilité en médecine / https://medical.lexvox-avocat.fr/avocat-medical/

Les postes de préjudice que l'on retrouve sur Dintilhac        

La nomenclature Dintilhac est une classification française des postes de préjudice liés aux dommages corporels.

Voici quelques postes de préjudice que l'on retrouve dans cette nomenclature :

Préjudices patrimoniaux

Temporaires :

- Frais médicaux
- Pertes de revenus
- Frais divers (adaptation du logement, aide à domicile, etc.)

Permanents :

- Incapacité permanente partielle (IPP)
- Préjudice d'établissement (incapacité à mener une vie normale, fonder une famille, etc.)
- Frais futurs (soins, rééducation, etc.)

Préjudices extrapatrimoniaux

Temporaires :

- Souffrances endurées (douleurs physiques et morales)
- Préjudice esthétique temporaire

Permanents :

- Préjudice esthétique permanent
- Préjudice d'agrément (incapacité à pratiquer des activités de loisirs)
- Préjudice sexuel (atteinte à la vie sexuelle)
- Préjudice d'affection (impact sur les relations familiales et sociales)
- Préjudice moral (choc psychologique, angoisse, etc.)

Cette liste n'est pas exhaustive, mais elle donne un aperçu des principaux postes de préjudice considérés dans la nomenclature Dintilhac.

Comment se déroule l'évaluation d'un préjudice ?        

L'évaluation d'un préjudice, en particulier en cas de dommages corporels, est un processus qui implique plusieurs étapes et la participation de différents acteurs, tels que des médecins, des avocats, des experts et des assureurs.

La première étape consiste à consulter un praticien pour établir un diagnostic et évaluer l'étendue des blessures ou des dommages. Le spécialiste rédige un certificat médical initial qui documente l'état de santé de la victime et les conséquences de l'accident ou de l'incident.

Ensuite, le patient doit informer son assureur et/ou l'assureur de la partie adverse (en cas d'accident impliquant une autre partie) des détails de l'événement et fournir les documents médicaux nécessaires, tels que les certificats médicaux initiaux. Cette étape est essentielle pour engager une demande d'indemnisation.

Une fois les parties informées, une expertise médicale est généralement organisée pour évaluer de manière approfondie les préjudices subis. Cette expertise est réalisée par un médecin expert indépendant, qui évalue l'ensemble des préjudices en se basant sur la nomenclature Dintilhac.

L'expert médical examine le patient, étudie les documents médicaux et établit un rapport détaillé sur les préjudices patrimoniaux et extrapatrimoniaux, ainsi que sur la capacité fonctionnelle résiduelle des patients. Ce rapport est essentiel pour déterminer les indemnisations appropriées.

En parallèle, les avocats des parties concernées préparent le dossier juridique et négocient les indemnisations à accorder aux patients. Ils tiennent compte du rapport d'expertise médicale, des dépenses engagées, des pertes de revenus et des autres conséquences de l'accident ou de l'incident.

Enfin, si un accord amiable ne peut être trouvé entre les parties, l'affaire peut être portée devant un tribunal, où un juge examinera les éléments de preuve et statuera sur le montant des indemnités à accorder aux patients.

L'évaluation d'un préjudice est donc un processus complexe et multidisciplinaire qui nécessite l'intervention de professionnels médicaux, juridiques et d'assurance pour garantir une indemnisation juste et équitable.

Que dit la loi à propos du CMI ?

En France, par exemple, la loi stipule que pour certaines activités sportives ou compétitions, un certificat médical de non-contre-indication à la pratique sportive datant de moins d’un an est obligatoire (Article L231-2 du Code du sport).

Il en est de même pour certains emplois, tels que les professions de la fonction publique ou les métiers nécessitant des aptitudes physiques particulières.

L’absence de certificats médicaux initiaux peut donc entraîner l’impossibilité de participer à une activité sportive ou d’exercer certains emplois.

Il est donc important de se renseigner sur les règles en vigueur et dans son domaine d’activité pour s’assurer de la nécessité ou non des certificats médicaux initiaux.

Voici quelques sources officielles et juridiques provenant de France :

Décret n°2016-1157 du 24 août 2016 relatif au certificat médical attestant de l’absence de contre-indication à la pratique du sport : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000033067209

Fiche pratique de la Direction de l’information légale et administrative (DILA) sur le certificat médical pour la pratique sportive : https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/certificatMedical

Article L1226-20 du Code du travail : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000033024877#:~:text=La%20rupture%20du%20contrat%20ouvre,1243%2D8.

Article L1226-1 du Code du travail : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031687748#:~:text=Tout%20salari%C3%A9%20ayant%20une%20ann%C3%A9e,pr%C3%A9vue%20%C3%A0%20l'article%20L.

Ces sources sont des textes juridiques officiels et fiables, qui fournissent des informations précises sur l’obligation du certificat médical initial pour la pratique sportive et certaines activités professionnelles en France.

ou :

Ces articles du Code du travail précisent les règles concernant l’incapacité de travail pour raisons médicales, notamment les conditions de versement des indemnités journalières de la sécurité sociale, le maintien de la rémunération par l’employeur, la procédure à suivre pour la déclaration de l’arrêt de travail et la visite de reprise médicale à l’issue de l’arrêt de travail.

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