Erreur médicale : Un chirurgien oublie un gant et des compresses dans le ventre de sa patiente
Faire face à l'annonce d'une hystérectomie, il s'agit de l'ablation de l'utérus, est une épreuve traumatisante et très douloureuse pour toute femme qui rêve de pouvoir donner la vie.
Chaque année elles sont malheureusement près de 80.000 à bénéficier ou subir cette intervention chirurgicale effectué par un chirurgien gynécologue.
Ce n'est pas une opération sans risque, comme toutes les opérations d'ailleurs, mais elle nécessite une approche psychologique particulière et une écoute de la part du praticien.
Dès lors, si vous cumulez une erreur médicale mais qu'en plus, le médecin n'a pas les qualités humaines et d'écoute nécessaires, vous allez devoir faire face à deux problèmes : obtenir la réparation de votre préjudice et vous reconstruire.
C'est à ce moment là qu'intervient l'avocat en erreur médicale qui saura vous aider dans cette terrible épreuve.
Comment une patiente peut se défendre face à une erreur médicale d'un chirurgien
C'est l'histoire de cette patiente pour qui un chirurgien oublie un gant et 5 compresses dans son ventre
Selon la victime sa seule réponse lorsque elle lui a demandé des comptes après plusieurs jours de souffrance : «si vous n’êtes pas contente, vous n’avez qu’à saisir ma compagnie d’assurance, je suis très bien assuré »
Voilà de quelle manière a été confrontée cette victime de 48 ans qui a été opérée d’une hystérectomie, ablation de l’utérus, le 6 avril 2017 par un médecin à Marseille. Selon ce denier l’opération s’était bien passée.
Or dès son réveil, la patiente va se plainte d’une forte douleur au niveau du ventre et d’avoir du mal à uriner. Elle sera également victime de vomissement et fera une nuit d’insomnie. Le lendemain et jour de sa sortie elle indiquera au chirurgien avoir d’importantes douleurs du côté droit de son ventre.
Ce dernier la qualifiera de « douillette » sans daigner vouloir mettre en œuvre de nouveaux examens médicaux pour connaitre l’origine de ces douleurs, ni lui prescrire un traitement adéquat à sa douleur.
A son retour au domicile, cette patiente restera alitée en raison d’importante douleur. Ce n’est que le 9 avril au matin, soit 3 jours plus tard qu’après 4 heures de violentes douleurs et de contractions qu’elle va d’expulser de son vagin dans une mare de sang un gant chirurgical ainsi que des 5 compresses. Elle a subi un véritable accouchement dans des souffrances intenables seule chez elle.
L'examen du dossier permet de constater l'absence de comptage du gant et des compresses laissés dans le ventre
L’examen du dossier médical démontrera qu’aucun comptage des compresses n’a été effectué après l’intervention alors que le chirurgien disposait d’une check-list de sécurité pour éviter cette grave erreur.
Le plus choquant, selon ses déclarations, lorsqu'elle demandera des explications au chirurgien, sa seule réponse après plusieurs jours de souffrance : «si vous n’êtes pas contente, vous n’avez qu’à saisir ma compagnie d’assurance, je suis très bien assuré »
Il est évident que cette patiente victime attendait une écoute, des mots de réconfort mais aussi une proposition de suivi psychologique pour lui permettre de surmonter cette épreuve.
Cette affaire a été relayé par de nombreux médias
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