Cervicales arthrose des symptômes à connaître absolument
L’arthrose cervicale est une pathologie de la colonne vertébrale très fréquente, touchant le rachis cervical et pouvant provoquer des douleurs invalidantes au niveau du cou et des bras. Aussi appelée cervicarthrose ou cervicale arthrose, elle correspond à l’usure progressive des cartilages des vertèbres cervicales. Comprendre les symptômes arthrose cervicale et savoir quand consulter un médecin est essentiel pour éviter les complications arthrose cervicale, notamment la compression moelle epiniere et la névralgie cervico-brachiale. Et en cas d'erreur médicale, vous aurez besoin d'un avocat aguerri en droit de la santé, tel que l'avocat MAITRE HUMBERT PATRICE à Salon de Provence, Arles et Nîmes !
Cervicales arthrose des symptômes à connaître absolument
Anatomie et fonctionnement du rachis cervical
Le rachis cervical est constitué de sept vertèbres reliées entre elles par des disques intervertébraux. La colonne vertébrale soutient le crâne et protège la moelle épiniere, qui chemine à l’intérieur du canal rachidien. À chaque niveau du rachis cervical, des nerfs cervicaux s’extirpent pour innerver le cou, les épaules et les bras. En cas d’arthrose, le frottement des os entraîne des microtraumatismes, avec érosion progressive du cartilage et apparition d’excroissances osseuses.
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Causes de l’arthrose cervicale
Les causes de l'arthrose cervicale sont multiples : le vieillissement naturel, les antécédents de traumatisme, la répétition de mouvements brusques du cou, ou une surcharge mécanique liée à une mauvaise posture. Des facteurs génétiques et inflammatoires peuvent aussi contribuer à la pathologie. L’arthrose peut se développer à n’importe quel niveau du rachis cervical, mais elle est plus fréquente entre C5 et C7. Une atteinte diffuse du cou peut s’accompagner de maux variés et d’une perte de mobilité.
Symptômes initiaux : douleurs et raideur
Les premiers signes de l’arthrose cervicale sont souvent une douleur cou sourde et constante, aggravée par certains mouvements. Ces douleurs cervicales se localisent au niveau des vertèbres cervicales, irradiant parfois vers l’arrière du crâne. Le patient ressent aussi une raideur matinale et un inconfort en fin de journée. Les douleurs de l'arthrose cervicale peuvent être intermittentes, avec des pics inflammatoires, surtout après un effort.
Évolution vers la névralgie cervico-brachiale
Lorsque les ostéophytes ou la hernie discale compriment une racine nerveuse, la douleur s’étend au bras : on parle alors de douleur cervico brachiale ou de névralgie cervico. La cervico brachiale douleur se manifeste par un fourmillement, une brûlure ou une faiblesse dans le bras, parfois jusqu’aux doigts. Ce symptôme arthrose confirme une atteinte plus avancée, nécessitant un examen approfondi.
Diagnostic : examen clinique et imagerie
Le diagnostic arthrose cervicale repose sur l’examen clinique, qui évalue la mobilité du cou, la force musculaire et la sensibilité. Le médecin peut palper la colonne et reproduire la douleur provoquée par certains mouvements. Pour confirmer, des radiographies montrent l’usure des disques et la présence d’arthrose cervicale pathologie. Une IRM ou un scanner précisent l’importance de la compression moelle épinière, identifient une hernie discale et mesurent le rétrécissement du canal rachidien.
Complications possibles
Sans prise en charge, l’arthrose cervicale peut évoluer vers une compression de la moelle épinière, responsable de troubles moteurs ou sensitifs au niveau des membres supérieurs et inférieurs. Le canal rachidien rétréci par les ostéophytes peut comprimer la moelle, entraînant une myélopathie cervicale. Les complications arthrose cervicale incluent aussi la cervicarthrose instable, avec risque de subluxation vertébrale et de douleurs chroniques sévères.
Traitement conservateur pour soulager douleurs
Le traitement pour l'arthrose cervicale repose d’abord sur des mesures non chirurgicales. Des antalgiques et des anti-inflammatoires stéroïdiens (inflammatoires stéroidiens) soulagent la douleur cou et réduisent l’inflammation. Les antalgiques classiques peuvent être associés à des infiltrations locales sous guidage radiologique. La kinésithérapie et la rééducation posturale renforcent les muscles cervicaux, améliorant la stabilité du rachis. L’ostéopathie et la balnéothérapie peuvent également contribuer à soulager arthrose cervicale et réduire les douleurs arthrose cervicale.
Prise en charge chirurgicale
Lorsque le traitement arthrose cervicale conservateur ne suffit pas, la consultation d’un chirurgien orthopédiste s’impose. L’intervention vise à décomprimer la moelle épinière comprimée ou les racines nerveuses, à stabiliser les vertèbres et à élargir le canal rachidien. Le chirurgien peut réaliser une arthrodèse cervicale ou poser une prothèse discale. Le choix dépend du niveau rachis cervical concerné, de la gravité de la compression et de l’état général du patient.
Conseils pour soulager au quotidien
Pour prévenir l’aggravation, adoptez une hygiène de vie adaptée : maintenez une posture ergonomique au travail, évitez de surcharger votre cou et pratiquez des étirements doux. Un oreiller adapté et un matelas ferme soulagent le rachis pendant le sommeil. Des exercices de renforcement musculaire réguliers maintiennent la souplesse. En cas de crise, l’application de chaleur locale, les colliers cervicaux souples et les techniques de relaxation peuvent apaiser les tensions.
Quand consulter un médecin ?
Devant une douleur cou persistante, des engourdissements ou des signes de névralgie cervico brachiale, n’hésitez pas à consulter un médecin, un rhumatologue ou un chirurgien orthopédiste. Un diagnostic de l'arthrose cervicale précoce permet de mettre en place un traitement adapté, retardant l’évolution et limitant les complications arthrose cervicale. L’examen clinique, complété par des examens d’imagerie, précisera l’extension de l’arthrose et la nécessité d’interventions ciblées.
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En cas d’arthrose cervicale, outre la reconnaissance des symptômes, il est indispensable de connaître les erreurs médicales susceptibles de retarder le diagnostic ou d’aggraver l’état du patient. Voici un panorama des principales erreurs médicales et des symptômes de l’arthrose cervicale à surveiller.
L'erreur médicale en cas d'arthrose cervicale
Principaux symptômes de l’arthrose cervicale
Douleur et raideur du cou
- Douleur sourde ou lancinante localisée au niveau des vertèbres cervicales (C1–C7), souvent aggravée par la flexion ou la rotation du cou.
- Raideur matinale et diminution progressive de l’amplitude des mouvements (rotations de tête limités).
Irradiations cervico-brachiales
- Névralgie cervico-brachiale : douleur irradiant du cou vers l’épaule, le bras et parfois jusqu’aux doigts.
- Fourmillements, picotements, faiblesse musculaire ou engourdissement le long du trajet nerveux.
Céphalées d’origine cervicale
- Céphalées parfois confondues avec les migraines ou les céphalées de tension, résultant d’une irritation des articulations postérieures du rachis.
Sensation de blocage ou de craquement
- Crépitements ou craquements (« craquements vertébraux ») lors des mouvements, dus à la dégradation du cartilage et à la formation d’ostéophytes.
Troubles de l’équilibre et vertiges (moins fréquents)
- Si la moelle épinière ou le canal rachidien est affecté, on peut observer des vertiges ou un déséquilibre postural, notamment lors des mouvements rapides de la tête.
2. Erreurs médicales courantes dans la prise en charge
Diagnostic différentiel incomplet
- Confusion avec une hernie discale ou une tendinite : négliger l’arthrose cervicale peut conduire à prescrire un traitement inadapté.
- Céphalées tensionnelles : attribuer à tort les douleurs cervicales à un stress ou à une mauvaise posture sans demander d’imagerie.
Prescription d’imagerie inadéquate
- Absence de radiographie standard : ne pas réaliser de clichés en incidences profil et de face peut masquer le rétrécissement des espaces discaux et la présence d’ostéophytes.
- IRM tardive ou non prescrite : l’IRM est indispensable pour évaluer la compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses, notamment en cas de névralgie cervico-brachiale.
Mauvaise interprétation des résultats
- Sous-estimer la gravité de la compression de la moelle épinière : laisser passer un rétrécissement du canal rachidien avec risque de myélopathie.
- Ne pas corréler les images radiologiques avec l’examen clinique (force musculaire, réflexes tendineux, tests de Spurling).
Traitement médical inadapté
- Sur-prescription d’antalgiques opioïdes : recours excessif à des morphiniques sans envisager d’infiltrations locales ni de rééducation.
- Absence de traitement anti-inflammatoire stéroïdien (infiltrations épidurales lorsque nécessaire) : peut retarder le soulagement des douleurs inflammatoires.
Report du suivi kinésithérapique
- Ne pas orienter suffisamment tôt vers la rééducation posturale et l’ergothérapie pour renforcer les muscles stabilisateurs du cou.
- Limiter la prise en charge au simple repos, favorisant la perte de tonicité de la douleur.
Erreurs chirurgicales
- Intervention sur le mauvais niveau vertébral : l’erreur de niveau est une complication grave (opération à C4–C5 au lieu de C5–C6, par exemple).
- Mauvaise fixation osseuse ou mauvais matériel d’arthrodèse, conduisant à une instabilité du rachis cervical.
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3. Comment éviter ces erreurs
Évaluation clinique rigoureuse
- Bilan neurologique complet : recherche de signes de compression (perte de force, troubles sensitifs, réflexes anormaux).
- Tests spécifiques (test de Spurling, manœuvre de Jackson) pour reproduire la douleur.
Imagerie adaptée et corrélée
- Radiographies dynamiques (face, profil, inclinaisons) pour visualiser l’usure cartilagineuse et les ostéophytes.
- IRM pour apprécier la moelle épinière et le canal rachidien, et scanner si besoin pour affiner le diagnostic.
Approche thérapeutique multimodale
- Médicaments : antalgiques, anti-inflammatoires stéroïdiens, myorelaxants selon le profil du patient.
- Kinésithérapie et rééducation : renforcement musculaire, étirements, posture ergonomique au bureau et à la maison.
- Infiltrations : corticoïdes épidurales ou articulaires sous guidage fluoroscopique pour diminuer l’inflammation locale.
Suivi et réévaluation réguliers
- Rendez-vous avec un rhumatologue ou un chirurgien orthopédiste pour ajuster le traitement arthrose cervicale.
- Surveillance des signes de myélopathie ou de névralgie persistante, afin d’envisager une décompression chirurgicale avant l’apparition de complications irréversibles.
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4. Signes d’alerte nécessitant une révision du diagnostic
- Déficit moteur progressif dans les membres supérieurs ou inférieurs.
- Troubles sphinctériens (incontinence urinaire ou fécale).
- Douleurs nocturnes intenses ne cédant pas au repos ni aux antalgiques.
- Fièvre ou signes d’infection locale après une intervention (risque de spondylodiscite).
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- mai 2025

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