rhizarthrose maladie professionnelle reconnaissance ou recours en cas de refus
La rhizarthrose est une affection douloureuse et déformante qui affecte les articulations des mains et des doigts. Elle est parfois communément appelée « arthrose du pouce ».
Elle peut être le résultat d'une suractivité récurrente, d'un travail en position inappropriée ou de gestes et postures non adaptés.
Elle est considérée comme une maladie professionnelle si elle est liée à l'activité professionnelle, au même titre que discopathie dégénérative, le syndrome du canal carpien, hernie discale, la protrusion discale, Hernie cervicale c6 c7 etc... les exemples sont nombreux.
Votre avocat spécialisé en dommage corporel à Aix-en-Provence vous présente quels sont les symptômes, les causes, les traitements recommandés et la procédure à mettre en œuvre en cas de refus de reconnaissance de maladie professionnelle par les organismes sociaux.
Quels sont les symptômes de la rhizarthrose ?
Les principaux symptômes de la rhizarthose sont :
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Douleur et raideur autour du pouce et du premier métacarpien (premier os du poignet)
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Gonflement et rougeur au niveau de l'articulation
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Diminution de la force et de la capacité de saisir des objets
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Difficulté à effectuer des mouvements simples et répétitifs
Bien qu'elle ne soit pas une cause courante d'absence au travail, elle peut provoquer des douleurs chroniques et limitées qui peuvent entraver la productivité et la qualité du travail.
Comment prévenir la rhizarthrose ?
Si vous êtes exposé à un travail qui augmente le risque de rhizarthrose, il est important de prendre des mesures pour le prévenir. Voici quelques conseils à suivre :
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Veillez à adopter des gestes et postures appropriés. Assurez-vous de maintenir une bonne posture et de soulager les muscles de votre main et de votre bras en faisant des pauses fréquentes.
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Utilisez des outils ergonomiques. Les outils ergonomiques peuvent aider à réduire la tension et à améliorer la position du corps tout en travaillant.
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Adaptez le temps de pause. Essayez de prendre des pauses plus longues et de faire des activités qui aident à relâcher les muscles tendus.
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Évitez les activités excessivement répétitives.
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Essayez de diversifier votre routine afin de répartir l'effort sur différentes parties de votre corps.
Comment diagnostiquer la rhizarthrose ?
Le diagnostic de cette pathologie se fait généralement sur la base des antécédents médicaux et du tableau clinique du patient. Un examen physique approfondi peut être nécessaire pour évaluer la mobilité des mains et des doigts, afin de déterminer si la rhizarthrose est présente ou non.
Un radiologue peut prescrire des rayons X pour confirmer le diagnostic et exclure certaines autres conditions telles que l'arthrite ou une fracture.
Quel est le traitement de la rhizarthrose ?
Une fois le diagnostic confirmé, le traitement peut inclure l'utilisation de médicaments anti-inflammatoires pour contrôler la douleur et l'inflammation.
Le repos peut également être recommandé pour soulager la douleur et permettre à l'articulation de guérir.
Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être requise pour stabiliser l'articulation et restaurer la fonctionnalité. Attention au risque de faute médicale.
La rhizarthrose est une condition douloureuse et déformante des articulations des mains qui peut être classée comme maladie professionnelle si elle est liée aux activités professionnelles.
La meilleure façon de la prévenir est d'adopter des gestes et postures appropriés et d'utiliser des outils ergonomiques.
Autrement dit le traitement de la rhizarthrose comprend des méthodes médicales et chirurgicales pour soulager la douleur et améliorer la fonction articulaire.
Les méthodes médicales comprennent la prise d'analgésiques, la rééducation fonctionnelle, les injections d'acide hyaluronique et les traitements à la cortisone. Les traitements chirurgicaux comprennent la résection arthroplastique, la reconstruction ligamentaire et la reconstruction articulaire.
Si vous souffrez de symptômes de rhizarthrose, consultez votre médecin afin de bénéficier d'un traitement adéquat.
La rhizarthrose peut elle être une maladie professionnelle
Les personnes qui sont exposées à des risques professionnels élevés, tels que les travailleurs de la construction, les musiciens, les joueurs de sports de raquette, les jardiniers et les travailleurs de l'industrie de la porcelaine, sont particulièrement sujettes à cette pathologie.
Les facteurs de risque pour la rhizarthrose comprennent l'âge, le sexe (les femmes sont plus sujettes à cette maladie), une prédisposition génétique et des traumatismes répétés aux articulations des mains.
En outre, des observations ont montré que les travailleurs exposés à des vibrations répétées, des mouvements répétitifs et des forces élevées ont un risque accru de développer cette maladie professionnelle.
La reconnaissance de la rhizarthrose en tant que maladie professionnelle est basée sur des critères médicaux spécifiques.
Il s'agit de la présence de douleurs articulaires, de signes radiologiques de dégénérescence du cartilage articulaire et de l'apparition de déformations articulaires.
Les médecins peuvent également évaluer la période d'apparition des symptômes, les facteurs de risque professionnels et les antécédents médicaux pour établir un diagnostic de rhizarthrose professionnelle.
En cas de refus vous devez consulter un avocat spécialisé en dommage corporel à Aix en Provence, Marseille, Arles ou à Nimes.
Dans quel tableau des maladies professionnelle est la rhizarthrose ?
La rhizarthrose n'est inscrite dans le tableau des maladies professionnelles n°30 "les affections rhumatismales dégénératives des membres supérieurs" mais ses caractérisques pourrait lui permettre d'y figurer.
Ce tableau recense les maladies professionnelles qui peuvent affecter les articulations des membres supérieurs, y compris les épaules, les coudes, les poignets et les mains. La rhizarthrose peut être reconnue comme maladie professionnelle et donne droit à une prise en charge par l'Assurance Maladie si les conditions légales sont remplies.
Voici les étapes de la procédure de contestation en cas de refus de reconnaissance d'une maladie professionnelle :
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Demande doit être initialement faite auprès du CRRMP (Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles) : la personne concernée doit remplir une demande de maladie professionnelle et la faire parvenir au CRRMP de sa région. Cette demande doit être accompagnée de tous les éléments médicaux et professionnels justifiant de l'existence de la maladie professionnelle.
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Décision du CRRMP : après examen de la demande, le CRRMP rend un avis soit de reconnaissance, soit de refus. Si il est négatif, le CRRMP doit notifier les motifs de son refus.
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Recours amiable auprès de la CRA (Commission de recours amiable) : si la personne concernée est insatisfaite de l'avis du CRRMP, elle peut saisir la CRA dans un délai de 2 mois suivant la notification de la décision. La CRA est compétente pour réexaminer la demande et se prononcer sur son avis motivée. En l'absence de reponse dans le délai imparti, il s'agiera d'un refus implicite.
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Avis de la CRA : après examen de la demande, la CRA rend une décision soit elle accepte, soit de maintien du refus. Si elle est négative, la CRA doit notifier les motifs de son refus par lettre RAR et faire partir les délais de prescription.
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Recours contentieux auprès de la chambre sociale du Tribunal judiciaire : si la personne concernée est insatisfaite de l'avis de la CRA, elle peut saisir la chambre sociale du Tribunal judiciaire dans un délai de 2 mois suivant la notification de la décision. La chambre sociale est compétente pour statuer sur cela et dire si ou ou non vous pouvez bénéficer du statut de maladie professionnelle. Attention il faut toujours joindre la copie de la décision contestée sous peine de nullité et cela à toutes les étapes.
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Audience : Si le recours est enregistré, il y aura une audience où les parties pourront exposer leurs arguments et où le juge rendra son jugement après une expertise diligentée sur place si elle est demandée.
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Recours devant la Chambre sociale de la Cour d'Appel d'Aix en provence ou de Nîmes.
Il est important de noter que ces étapes peuvent varier légèrement selon les juridictions et il est recommandé de consulter le meilleur avocat spécialisé en dommages corporels à Nimes, Salon de Provence ou à Avignon pour obtenir des conseils juridiques adaptés à son cas.
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