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Peut-on travailler avec une discopathie dégénérative ?

Le 10 février 2023
Peut-on travailler avec une discopathie dégénérative ?

La discopathie dégénérative est une pathologie qui peut causer de grandes douleurs dorsales et des mouvements limités. Si vous souffrez de cela, il est important de savoir comment gérer au mieux la situation.

A la question "Peut-on continuer à travailler malgré une discopathie dégénérative ?" La réponse va dépendre de plusieurs facteurs dont sa gravité et de ses effets sur la capacité de la personne.

Certaines personnes peuvent continuer à travailler avec une pathologie bénigne, tandis que d'autres peuvent avoir besoin de modifications de leur poste ou de changer d'emploi en raison du mal chronique ou d'une perte de mobilité.

Dans cet article, nous allons explorer ce qu'il faut savoir pour exercer en ayant une discopathie dégénérative.

Comment obtenir la reconnaissance de maladie professionnelle (MP) et l'intérêt d'obtenir une aide auprès d'un avocat spécialisé en dommages corporels à Marseille, Nimes ou à Aix-en-provence.

Qu'est-ce que la discopathie dégénérative ?

C'est une affection caractérisée par l'usure et la dégradation des disques intervertébraux entre les vertèbres qui soutiennent le cou et le dos.

Cela se produit lorsque le disque perd son élasticité et cesse de remplir leur rôle de coussin entre les vertèbres, ce qui provoque une compression sur les nerfs rachidiens et un gonflement des articulations.

Les symptômes comprennent des douleurs chroniques et des raideurs dans le bas du dos, le cou et la poitrine, ainsi qu'une difficulté à bouger et à effectuer des tâches quotidiennes, telles que marcher ou porter des objets lourds.

Pourquoi la discopathie fait mal ?

Elle peut causer de la douleur en raison de la dégénérescence des disques dans le dos. Ce sont des amortisseurs qui se trouvent entre les vertèbres et qui jouent un rôle important dans la stabilité et la mobilité du dos.

Avec l'âge, ils peuvent subir des dommages et perdre de leur hydratation, ce qui peut les rendre plus fragiles et plus sujets à la dégradation. Cette dernière peut entraîner des fissures, des ruptures et une réduction de leurs hauteurs.

Lorsque le disque dégénère, il peut exercer une pression sur les nerfs et les racines nerveuses environnants, causant ainsi de la souffrance, des engourdissements, des fourmillements ou une perte de force dans les membres inférieurs. Les souffrances endurées peuvent être constantes ou occasionnelles, et peuvent s'aggraver avec la levée de charges lourdes ou la marche.

Quelle affection provoque une discopathie dégénérative ?

Elle n'est pas causée par une pathologie spécifique, mais plutôt par le vieillissement normal et les changements liés à l'usure dans les disques intervertébraux. Les disques subissent des dommages au fil du temps en raison de la répétition des actes, de la posture incorrecte, de la levée de charges lourdes et de l'obésité, entre autres.

Cependant, certaines causes peuvent augmenter le risque de développer cette pathologie, notamment la génétique, les blessures antérieures au dos, le tabagisme et le manque d'exercice.

Comment évolue une discopathie dégénérative et quelles sont ses conséquences ?

L'évolution varie d'une personne à l'autre et peut dépendre de nombreux facteurs, tels que l'âge, la gravité du déclin des disques, la présence d'autres conditions médicales et la qualité du traitement.

Dans la plupart des cas, cette pathologie se développe lentement au fil du temps en raison de la répétition des mouvements, de la posture incorrecte, de la levée de charges lourdes et de l'obésité, entre autres. La douleur peut être constante ou occasionnelle, et peut s'aggraver par la levée de charges lourdes ou la marche.

En l'absence de traitement, elle peut entraîner une perte de mobilité, des souffrances chroniques, une perte de force dans les membres inférieurs et une perte de qualité d'existence.

Comment prendre soin de vous lorsque vous avez une discopathie dégénérative ?

Il est essentiel de prendre soin de votre corps si vous souffrez de cette pathologie, voici quelques mesures simples à prendre :

  • Essayez de maintenir une position corrigée et engagez souvent vos muscles abdominaux pour apaiser la pression exercée sur votre colonne vertébrale.

  • Trouvez une posture confortable pour dormir et essayez de réduire votre stress et votre anxiété.

  • Faites des exercices cardiovasculaires modérés et des étirements pour maintenir la flexibilité et la mobilité de votre dos.

  • Évitez les actions qui augmentent la pression sur votre colonne vertébrale et celles brusques.

  • Utilisez des appareils orthopédiques, comme des ceintures abdominales, pour atténuer la pression sur votre colonne vertébrale.

Si vous suivez ces conseils, vous devriez être en mesure de contrôler la souffrance liée et de rester actif. Cependant, chaque personne réagira différemment à ces mesures et qu'il est toujours recommandé de consulter un médecin avant de prendre toute décision.

Comment guérir d'une discopathie dégénérative ?

Il n'y a pas de guérison complète pour un tel mal, mais il existe plusieurs approches pour apaiser la douleur et prévenir l'aggravation de la condition. Les options de traitement comprennent :

  • Thérapie physique : elle peut aider à renforcer les muscles du dos et à améliorer la posture, ce qui peut atténuer la douleur et prévenir l'aggravation de la condition.

    Médicaments : Les analgésiques et les anti-inflammatoires peuvent aider à soulager la douleur.

  • Injections de cortisone : elles aident à atténuer les souffrances et à réduire l'inflammation.

  • Chirurgie : La chirurgie peut être recommandée pour apaiser pour prévenir l'aggravation de la condition.

  • Changements de style de vie : Les changements tels que la perte de poids, l'exercice régulier et la modification de la posture peuvent aider à soulager la victime.

Peut-on travailler avec une discopathie dégénérative ?

Lorsqu'il s'agit de savoir si vous pouvez travailler avec une discopathie dégénérative, la réponse est « oui ».

Toutefois, cela ne signifie pas que vous devez faire une activité laborieuse ou exigeante. Vous devez trouver un emploi compatible selon votre condition et vous assurer que vous adoptez des pratiques d'exercices sûres et efficaces qui minimisent le risque de blessure et de rechute.

Votre employeur doit prendre des mesures pour permettre à ses employés souffrant d'une discopathie dégénérative d'accomplir des taches en toute sécurité et en toute confiance.

Par exemple, il devrait fournir un matériel ergonomique et encourager la participation à des programmes d'exercice spécialisés adaptés aux besoins de chaque individu.

Quel métier faire en ayant une discopathie dégénérative ?

Le choix d'un métier possible dépendra de la gravité de l'affection et de ses effets sur la capacité physique de la personne. Cependant, voici quelques exemples de métiers qui peuvent être adaptés aux personnes atteintes de cette pathologie :

  • Taches administratives : les tâches administratives telles que la saisie de données, la gestion de dossiers et la rédaction de rapports peuvent souvent être effectuées en posture assise et sans charges lourdes.

  • Taches à distance : les travailleurs peuvent souvent effectuer leurs taches à distance, sans avoir à se déplacer ou à soulever des charges lourdes.

  • Tâches au bureau : des adaptations de votre poste, telles que des chaises ergonomiques et des supports pour les pieds, peuvent aider les personnes atteintes à exercer en étant confortablement en étant assis.

  • Travail de service : les tâches de service telles que la vente au détail, la cuisine ou le service à la clientèle peuvent souvent être adaptées pour réduire les charges lourdes et les actions répétitives.

De plus, vous devriez envisager d'effectuer certains changements à votre routine quotidienne. Il peut s'agir de modifier votre poste pour qu'il soit moins physiquement exigeant ou de planifier des pauses régulières afin de limiter la fatigue.

Souffrir d'une discopathie dégénérative ne signifie pas que vous devez arrêter de vous employer. En suivant certaines mesures clés, vous pouvez gérer votre condition et reprendre le travail en toute sécurité et en toute confiance.

Assurez-vous simplement de vous adresser à votre médecin et à votre employeur pour vous assurer que les précautions nécessaires sont prises pour garder votre environnement professionnel sécuritaire et confortable.

Est-ce que la discopathie dégénérative peut être reconnue en maladie professionnelle MP ? Et est elle considérée comme un handicap ?

Oui, elle peut être reconnue en tant que MP dans certaines circonstances.

Cela peut se produire si l'origine de la condition est liée à des conditions d'exercices défavorables, telles que le port de charges lourdes, une station prolongée debout ou assise, etc.

En ce qui concerne le statut de handicap, elle peut être considérée comme un handicap si elle entrave significativement les activités quotidiennes d'une personne.

Pour être reconnue comme handicap, il est nécessaire de suivre les procédures administratives appropriées et de fournir une preuve médicale de la condition.

Est-ce que le mal de dos peut passer en maladie professionnelle (MP) ?

Oui, le mal de dos peut être reconnu en tant que MP si les symptômes sont directement liés à des conditions d'exercice professionnel défavorables.

Par exemple, si une personne souffre de douleurs chroniques au dos en raison de la nature de son poste, telles que le port de charges lourdes, des mouvements répétitifs, un poste prolongé en position debout ou assise, etc., il est possible que sa condition soit reconnue en tant que tel.

Comment savoir si la maladie professionnelle est acceptée et qui doit faire reconnaître la MP ?

Si vous souhaitez savoir si votre affection est considérée comme professionnelle, il est nécessaire de faire une demande auprès de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) ou de l'Institut National de Recherche sur les accidents et les maladies professionnelles (INRS).

Pour faire reconnaître une MP, il est recommandé de suivre les étapes suivantes :

  1. Consultation médicale : Il est important de consulter un médecin pour évaluer la gravité de la condition et obtenir un diagnostic et un avis médical.

  2. Déclaration de l'accident du travail  (AT) ou de la MP : L'employeur doit déclarer l'AT ou la MP à la CPAM dans les délais impartis.

  3. Demande de reconnaissance : Une demande de reconnaissance en tant que MP doit être faite auprès de la CPAM ou de l'INRS en fournissant des informations sur la condition, les antécédents médicaux, les conditions de pro , etc.

  4. Examen de la demande : La CPAM ou l'INRS examine la demande et se base sur des critères médicaux et professionnels pour déterminer si la condition est considérée comme telle.

  5. Décision de reconnaissance : Si la demande est acceptée, vous pourrez alors bénéficier des prestations en conséquence. Si la demande est refusée, il est possible de faire appel de la décision.

Ce processus de reconnaissance peut être complexe et prendre du temps. Il est donc recommandé de consulter un avocat spécialisé en dommages corporels à Marseille, Aix en Provence, Salon de Provence ou à Avignon.

Quel taux d'invalidité pour discopathie ou pour le dos ?

Le taux dépend de la gravité de la discopathie ou du mal de dos et de ses conséquences sur la capacité de la personne à effectuer des activités quotidiennes et professionnelles.

En France, il est évalué par une équipe médicale pluridisciplinaire au sein de la Caisse primaire d’assurance (CPAM) ou des Maisons départementales pour le handicap (MDPH).

Son évaluation est liée au barème utilisé :

  • Ainsi selon le barème de la Sécurité Sociale Dorso Lombaire, pour une gêne fonctionnelle discrète le taux est entre 5% et 20 %. 

  • Mais selon les critères du concours médical, le taux pour une discopathie dégénérative est de 20 % mais en cas d'atteinte neurologique, ce taux peut varier de 0 à 100% comme pour une paraplégie. Ainsi une tétraplégie basse va jusqu'à 85 % IPP. Une paraparésie de 20 à 50 %. Une hémiplégie de 45 à 90 % selon les séquelles.

Le taux déterminera le montant des prestations versées à la personne, y compris les indemnités journalières, les allocations, les pensions, etc.

Quel est le taux minimal d'incapacité pour avoir droit à une pension d'invalidité ?

Si il y a différentes catégories d'invalidités (1re catégorie 30 %  2e catégorie 50 % et  3e catégorie 50 %), selon Article L341-4 du Code de Sécurité Sociale.

1ère catégorie : le salarié a perdu 2/3 de ses capacités de travail, ou de gain, mais peut néanmoins exercer une activité professionnelle. Ce salarié n’est donc pas inapte à toutes activités, mais il peut-être inapte à certains postes et bénéficier d'un temps partiel. C'est alors la solidarité nationale qui complète partiellement le salaire.

La 2ème catégorie : le travailleur a perdu 2/3 de ses capacités d'exercice, ou de gain et ne peut normalement pas exercer un travail quel qu’il soit. Pour autant il est accepté d'œuvrer de façon réduite et percevoir dans des conditions strictes pension par la Sécurité Sociale.

La 3ème est liée à une incapacité totale d'exercer et un besoin d'assistance d’une tierce personne, pour les actes ordinaires.

Le taux minimal d'incapacité pour avoir droit à une pension d'invalidité est de 10% d'IPP.

Cela signifie que la personne doit avoir une capacité réduite d'au moins 10% pour pouvoir recevoir une pension. Le Montant mensuel minimum de la pension est de 311,56 €.

En cas de contestation du taux IPP, prenez rendez vous auprès le meilleur avocat en dommages corporels si possible sur Salon de Provence, Nimes ou Marseille.

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